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Top 10 des prénoms interdits par la justice

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Top 10 des prénoms interdits par la justice

Le choix du prénom d’un enfant est un moment important pour les parents car l’enfant devra le porter toute sa vie, nous allons voir dans cet article 10 prénoms qui ont été interdits par la justice.

Un couple originaire de l’Oise a décidé de nommer son enfant Titeuf, visiblement fan de littérature ils se sont présentés à l’officier d’état civil afin d’inscrire leur nouveau né sous ce prénom.

L’officier en charge des enregistrements a alors alerté le procureur qui a ordonné la rectification de l’acte de naissance en supprimant ce prénom. Avertis de cette décision les parents ont fait appel devant la cour d’appel de Versailles. La cour n’a pas cédé arguant que ce prénom est caricatural et qu’il est de nature à attirer les moqueries et que cela serait préjudiciable à l’enfant. Les parents ont donc dû le renommer Grégoire Léo, à l’âge de 3 ans.

  

Un couple vivant à Raismes dans le Nord a voulu prénommer sa petite fille Fraise. Ils ont expliqué lors de leur audience devant le tribunal des affaire familiales avoir voulu donner un prénom original non usité à leur fille.  Mais pour le tribunal  « le prénom de Fraise […] sera nécessairement à l’origine de moquerie notamment l’utilisation de l’expression ramène ta fraise, ce qui ne peut qu’avoir des répercussions néfastes sur l’enfant ». Les parents ayant senti le coup venir avaient prévu un second prénom, Frasine, un ancien prénom usité au 19eme siècle. Le tribunal ne s’y est pas opposé et c’est désormais le prénom de la petite fille.

A Valenciennes c’est le prénom Nutella qui a posé un soucis à l’officier d’état civil, le juge des affaires familiales a décidé de faire supprimer ce prénom de l’acte de naissance au motif suivant : En l’espèce, le prénom « Nutella » donné à l’enfant correspond au nom commercial d’une pâte à tartiner. Et il est contraire à l’intérêt de l’enfant d’être affublé d’un tel prénom qui ne peut qu’entrainer des moqueries ou des réflexions désobligeantes.

En l’absence des parents le jour de l’audience, l’enfant a été renommé Ella par le juge.

Dans la Somme, c’est en voulant rendre hommage à Mickael Jackson que des parents ont voulu nommer leur enfant MJ. Mais l’état civil d’Amiens a jugé impossible de donner des initiales en guise de prénom et a en outre estimé qu’un tel prénom serait préjudiciable. Le juge aux affaires familiales a proposé aux parents de garder la sonorité des initiales et a proposé un prénom peu banal, Emjy. Le bébé a finalement pris son deuxième prénom, Jean.

C’est dans le Sud de la France que les prénoms Patriste et Joyeux ont été interdits par la justice. Le juge estime que ces prénoms fantaisistes, voire ridicules, créeront des difficultés et une gêne effective pour l’enfant, et il a ordonné la suppression des ces derniers de l’acte de naissance. Ces prénoms ont été remplacés par Roger et Raymond.

On reste dans le sud du côté de Perpignan où des parents ont décidé de nommer leur fille Mini-Cooper. Des parents certainement fan de la marque automobile, mais le tribunal ne les a pas autorisé à nommer leur fille ainsi.

Toujours à Perpignan, des parents se sont vu refusé le prénom Prince William qu’ils avaient choisi pour leur enfant. Ce prénom a donc dû être supprimé de l’acte de naissance et les parents ont dû choisir un prénom plus conforme.

 

Chez nos voisins belge ce sont les prénoms Vagina et Clitorine qui ont posé problème. Bien que la législation soit plus souple là bas, des jumelles de Charleroi ont échappées de peu aux doux prénoms de Vagina et Clitorine.

 

En 1991, Elisabeth Hallin et Lasse Diding, des parents suédois, avaient choisi de ne jamais donner de nom à leur enfant, en guise de protestation contre la loi suédoise concernant les prénoms. Cependant, comme au cinquième anniversaire de l’enfant, il n’avait toujours pas de nom, un tribunal a prononcé en 1996 une peine d’amende de 525 euros à l’encontre des parents s’ils ne donnaient pas rapidement un nom à leur enfant.

En réponse à ce que les parents ont interprété comme une menace, ils ont soumis le nom Brfxxccxxmnpcccclllmmnprxvclmnckssqlbb11116 (prononcé Albin), de 43 lettres, en justifiant que ce nom était un «  . Le tribunal a désaprouvé et maintenu l’amende.

Les parents ont ensuite proposé le nom A, qu’ils prononçaient encore Albin, mais la cour a rejeté une seconde fois le nom.

On termine avec la Nouvelle Zélande où des parents ont voulu nommer leur enfant . qui se prononce “full stop” soit point final.

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